bashung et gene vincent

Bashung n'est plus (rip).dans libé il y a un article avec un rapport à Gene:
Pas une de ses sorties, qui ne nous ait ainsi trouvés mobilisés, au fil des âges, pas un album de Bashung qui ne rejoigne au fur et à mesure notre fond, qui ne nous identifie, générationnellement, culturellement - cahin-caha. Un peu pionnier, immémorial, adoubé par Gene Vincent sur les bases de l’Otan 1963,

quelqu'un sait t'il quelque chose à ce sujet.en 63 Bashung devait avoir 16 ou 17 ans.

Je crois qu'Alain Bashung qui avait 15 ans en 1963 (c'est facile pour moi, c'est à 1 mois près), faisait avec son groupe, la tournée des bases de OTAN. Il y en avaient pas mal sur le territoire français. Et merci Manu.

... cela veut, sans doute, dire que Alain a (vraiment) découvert le Rock dans, ce que nous appellions les "Shapes" (Supreme Headquarters Allied Powers Europe) qui jalonnaient la France avant que De Gaulle ne se retire de l'OTAN. Ces Shapes possédaient de rutilants jukeboxes tout droit venus des States et bourrés de singles originaux de tous les précurseurs du Rock'n'Roll et accueillaient avec bienveillance les jeunes autochtones qui, armés de guitares à trois sous, prenaient des poses "à la Elvis" en entonnant dans une langue "yaourtée" tous les succès du Skiffle ou du Rock (And Roll)... Alain Bashung a donc été "adoubé" par Gene, mais aussi par Buddy Holly (qu'il vénérait), Elvis, Little Richard...
J'en ai gardé, moi-même, d'excellents souvenirs - je fréquentais celui de Saint-Germain-En-Laye au Camp des Loges - et rapporté quelques beaux singles RCA, Capitol, Decca et Sun que j'ai toujours...

J'ai aussi trouvé cet article où il est dit qe Alain Bashung avait grandi en écoutant GENE VINCENT "Be bop Lula"Qualifié en 2008 de "dernier des géants" par l'hebdomadaire
Les Inrockuptibles, Alain Bashung avait fini par occuper une place de
premier plan sur l'échiquier de la chanson française, celle d'un
artiste à l'aura importante, capable de séduire le grand public comme
les amateurs éclairés. Perfecto, jean moulant et bottes de cow-boy à
l'époque de "Gaby, oh ! Gaby", Alain Bashung restera comme un enfant du
rock. Il avait grandi en écoutant Gene Vincent et son "Be bop A Lula",
et la musique country américaine. Mais son style à lui était aussi
imprégné de l'héritage de la chanson française. Noir Désir, la
chanteuse Brigitte Fontaine, et même Serge Gainsbourg : tous le
désignaient comme l'un des piliers de la musique française.

Stampede, tu es bien plus précis que moi.

J'avais aussi des copains qui étaient des habitués des Shapes, d'où ils ramenaient quelques trésors, qu'ils nous échangeaient ou nous les revendaient.

Je n'en ai pas eu l'opportunité, personnellement, mais il m'est arrivé d'aller à l'Alliance Franco-Américaine, boulevard Raspail, à cette époque.

Pour ce qui est d'Alain Bashung, la presse parle peu de sa traversée du désert, pendant la dizaine d'années où il était secrétaire-chauffeur, homme de confiance de Dick Rivers, car personne ne le produisait. Et ses spectacles devant des salles vides.

C'est sûr qu'il aimait le R'n'R, Gene, Elvis et surtout Buddy. D'ailleurs il a enregistré quelques titres de lui, ainsi que lors de ses passages sur scène.

on sent même l'influence de la musique de Buddy sur certains titres.

Je ne me souviens plus du nom du titre mais sur l'une de ses compositions il a utilisé, note à note, le chorus de sax de "Reminiscing"...
...Nous avons eu de longues conversations à propos de Buddy Holly dont je ne saisissais pas la richesse musicale de la même façon que lui, je restais - stupidement, avec le recul - bloqué sur la période Nashville et les fabuleuses faces Decca...

Je vois que tu as eu la chance de parler avec lui, et en plus de Buddy...

Je suis d'accord pour les faces Decca, ainsi que les démos faites à la même époque.

Mais il n'a pas cessé, pour moi, d'évoluer vers des mélodies plus subtiles.

Utilisant même le multi tracking avant la lettre : Word of Love par exemple.

Ses dernières compositions (aprtment tapes), sont vraiment incomparables.

Le fait de les avoir découverts sans overdubbling, juste sa guitare et sa voix, c'est vraiment un must.

Maybe Baby, Well, All Right, It's so Easy, Peggy Sue, mais aussi ses reprises comme Rave On, Oh Boy...

Slippin' and Slidin' version lente est une superbe recherche d'harmonies sur un titre pourtant style rock classique.

Alain Bashung a enregistré Well, All Right et faisait sur scène It's So Easy.

et bien les gones,je suis à la ramasse à coté de vous.
c'est vrai que Buddy etait vraiment tres fort pour les harmonies et on ne le dit pas assez souvent,sur sa courte carriere il a influencé enormement de musiciens.

Alain Bashung avait mis dans sa chanson "Oh Gaby", la phrase : "Remet-moi Johnny Kidd". Hommage à ce grand rocker Anglais souvent oublié par les fans de R'n'R et, à mon avis, c'est dommage.

Dommage que Alain ai rendu hommage à Johnny Kidd ?

Stampede, qui se send d'humeur badine !

Non, non, Gil, Johnny Kidd ne cite pas Alain dans une de ses chansons. Et les Pirates n'ont pas accompagné Alain sur scène...

T'es sûr de ça ? Il me semblait pourtant que Dany Logan en parlait dans l'un des dix-huit tomes de sa biographie illustrée !
Comme quoi... les idées reçues, hein ?

Je ne suis sûr de rien... On a découvert tellement de choses en près de cinquante ans. Les révélations de Dany Logan, ça doit être dans le seul tome qui me manque. Encore une lacune.

J'ai eu la chance de voir les Pirates de Johnny Kidd, la seule fois qu'ils sont passé en France, à la Locomotive, en novembre 65.

Mais sans Johnny, qui n'avait pas pu embarqué, son passeport étant périmé. Incroyable... Mais vrai.

J'ai cherché à les revoir en Angleterre lors de quelques séjours à Londres, mais ils n'étaient jamais dans le coin.

J'aurais dû aller au Star Club d'Hambourg, où ils se produisaient régulièrement.

BASHUNG

j'ai recu ça ce matin sur le mail du fan club Gene, la personne ayant lu ici apparement
j'aimerais bien que la personne vienne ici en parler puisque c'est une personne du forum

QUELLE SURPRISE ! AYANT CONNU ALAIN DANS LES ANNEES 65 A 67 IL MEPRISAIT OUVERTEMENT GENE VINCENT ET NE JURAIT A L EPOQUE QUE PAR BOB DYLAN. UN HOMME A OPINIONS VARIABLE APPAREMENT.

Ce n'est pas Gene, ni Dany Logan avec Bashung, mais bon...

j l rancurel ma dit au sidisc du moi d' octobre qu il avait etait solicité par un proche de bashung pour lui trouver l affiche gene vincent la grande avec le bandeau rouge pour l offrir a bashung pour son anniversaire.apparament il etait fan de gene.

bob1948 wrote:

Ce n'est pas Gene, ni Dany Logan avec Bashung, mais bon...

Dick est une veritable encyclopedie du rock et rien que pour cela,respect.et je suis sur qu'il nous dirait qu'Alain adorait Gene.

Je confirme ma surprise, j'ai connu Bashung en 65-66 à la Porte de Saint Cloud, simple relation de "bistrot" et il n'aimait pas Gene !! Désolée, de gacher ce formidable concensus. En dehors de ça, salut l'artiste.

Je n'ai pas connu Bashung personnellement.

Mais j'ai eu des "coups de coeur" pour certains artistes selon les périodes.

63-64, Gene, Perkins, Buddy, Vince, etc.

En 65-66, j'étais en plein Rock Anglais et R'n'B.

Puis 67-68, Hendrix, Cream, Yardbirds, etc...

Pour revenir aux sources du Blues, puis au R'n'R.

Je ne dois pas être le seul.

Peut-être qu'il n'était pas dans sa période Gene, voire même R'n'R à cette époque.

Ce n'est qu'une hypothèse, qui n'engage que moi...

Ok ce n'était pas sa période, il n'était dailleurs pas le seul à cette époque.

Effectivement, il n'était pas le seul.

Les artistes ont leurs goûts musicaux et parallèlement, ceux qui les inspirent pour leur carrière, ce qui n'est pas toujours la même chose.

Il a été dit aussi qu'il aimait beaucoup Buddy Holly, et comme je l'ai dit, il a repris Well, All Right...

Pour ce qui est de Gene, pour moi, il a été au top pendant sa carrière aux States avec les Blue Caps. Ensuite, il ne retrouve pas un second souffle, et des accompagnateurs aussi bons.

je suis d'accord avec toi sauf pour la fin ou je trouve les albums i'm back and i'm proud et surtout the day the word turned blue de tres bonne facture.