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| traduction souhaitée // bio en anglais | |
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Author | Message |
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jimmy Membre Fan Club
Nombre de messages : 343 Date d'inscription : 2007-09-27
| Subject: suite 2 04.12.07 12:44 | |
| En 1960 Vincent et sa seconde épouse Darlene vivaient dans leur maison de l'Oregon avec Debbie, la fille de Darlene issue d'un précédent mariage, ainsi que leur fille Melody. Cependant Vincent passait son temps en tournée en Europe ce qui n'améliorait pas ses relations avec sa femme. Pendant l'une de ses tournées avec son meilleur ami et Rocker Eddie Cochran, en avril de cette même année, Vincent et ses camarades eurent un accident de voiture. Vincent eut la clavicule et des côtes cassées et Cochran fut tué. "Gene était vraiment mal" confia Darlene à Hagarty. "Lui et Eddie étaient très proches. Il parlait beaucoup d' Eddie et a envoyé des fleurs aux funérailles, mais n'y est pas allé car il était incapable de le supporter". 6 mois plus tard, Darlene mit au monde leur fils Gene Jr, mais l'année suivante elle le quitta emmenant son fils avec elle. L'alcoolisme de Gene modifiait son humeur, et cette vie bancale passée sur la route occasionnèrent un second divorce. N'ayant personne chez qui aller en Amérique, Vincent alla en Angleterre puis entama des tournées presque constantes en Europe accompagné de tout un tas de groupes. Lors d'un show à Hambourg, en Allemgane en 1962, il fut accompagné par un groupe à l'époque inconnu: les Beatles, du fait du retard de son propre groupe. L'alcoolisme de Vincent était alors aussi important que sa consommation en pilules anti douleurs. Pendant le reste de la décennie il continua ses tournées en Europe devant un public enthousiaste, alors qu'il était déjà oublié aux Etats-Unis. Marié et divorcé deux fois de plus dans les années 60, il apparaissait que la seule relation durable que pouvait mener Vincent était celle qu'il avait avec le public. A la fin de la décennie, sa santé était très mauvaise. | |
| | | jimmy Membre Fan Club
Nombre de messages : 343 Date d'inscription : 2007-09-27
| Subject: suite et fin 04.12.07 13:20 | |
| En 1970, Simon Firth rapportant dans un article du magazine Rolling stone, la sortie de deux super hits et d'un album come back américain "I'm back and i'm proud", se remémora un show donné par Vincent. Il souffrait tout au long du concert et chantait à genoux, sa jambe meurtrie tendue derrière lui. Il était gros, laid, et plus gras que Joe Cocker. Il n'y avait pas de filles dans le public mais pour les rockers présents il était le dernier Rocker, offrant sa musique et rien d'autre, sacrifiant tout pour cette musique, leur musique. Je n'ai jamais vu d'autre Rock star aussi révérée et adulée par le public. Je parle des albums. Firth manifestait le plus grand enthousiasme pour les vieux enregistrements que Vincent avait fait dans les années 50. "Plus personne ne fait d'enregistrements pareils aujourd'hui, pas même Gene Vincent" déclara Firth. L'année suivante Vincent mourut dans la maison de ses parents à la suite d'une chute causée par la rupture d'un ulcère. Il avait 36 ans. Pour certains ce n'était que le type qui avait chanté Be Bop A Lula, she's my baby, mais sa marque sur les premières années du Rock'n'Roll vont bien au-delà, quand bien même ce morceau s'était vendu à 9 millions d'exemplaires à sa mort. De nombreux musiciens qui vinrent par la suite déclarèrent qu'il représenta leur première influence. Le guitariste britannique Jeff Beck enregistra un album entier "Crazy legs" de Gene Vincent et ses Blue caps en 1993. Parallèlement, la résurgence du Rockabilly dans les années 80 avec des groupes comme les Blasters et les Stray cats amenèrent de nouveaux fans à Vincent et aux chanteurs de cette époque; les membres des Blue caps continuent de se voir pour jouer ensemble la musique qu'ils faisaient 40 ans plus tôt avec ce maigre garçon de Norfolk. Bien que tout son héritage ne soit pas impressionnant, (Ndt: pas d'accord ) quand on voit l'impact qu'il a eu sur la musique, on se rend compte que cela lui assure une place de choix dans l'histoire du Rock'n'Roll. Brian Escamilla | |
| | | Admin Lee-Loo Admin
Nombre de messages : 6997 Date d'inscription : 2007-01-06
| Subject: Re: traduction souhaitée // bio en anglais 04.12.07 14:39 | |
| - jimmy wrote:
- Salut Lee Loo,
mais connaissances en informatique n'étant pas terribles: je viens d'envoyer la suite de "bio Gene anglais"
Ca commence par Le lead guitar Cliff Gallup quitta le groupe du fait des tensions que ..etc......
Est ce que tu trouves la traduction quelque part?
Merci c impec jimmy la tu es sur la page deux du topic il suffit que tu reviennes a la page 1 (voir au bas) et tu as le texte du debut en anglais) c'etait ça ton probleme ? | |
| | | Admin Lee-Loo Admin
Nombre de messages : 6997 Localisation : Pyrénées Date d'inscription : 2007-01-06 Age : 59 Emploi : Fondateur/presidente Lonely Street site/forum/fanClub
| Subject: Re: traduction souhaitée // bio en anglais 04.12.07 14:45 | |
| merci Jimmy, ça donne des details sur les premieres années de Gene, je demanderais confirmation a Tina avant de publier, peut etre des betises ça etoffera 56/60 mais la fin est baclée c vrai qu'il etait + en europe a cette epoque et peut etre qu'ils ont peu de doc ... merci | |
| | | jimmy Membre Fan Club
Nombre de messages : 343 Localisation : Paris Date d'inscription : 2007-09-27 Age : 53 Emploi : militaire
| Subject: de rien 04.12.07 15:01 | |
| ca y est je vois le texte , c'est bon a bientôt jimmy | |
| | | Admin Lee-Loo Admin
Nombre de messages : 6997 Localisation : Pyrénées Date d'inscription : 2007-01-06 Age : 59 Emploi : Fondateur/presidente Lonely Street site/forum/fanClub
| Subject: Re: traduction souhaitée // bio en anglais 15.12.07 18:43 | |
| Born Vincent Eugene Craddock, February 17, 1935, in Norfolk, VA; died October 12, 1971, in Newhall, CA, of a seizure attributed to a bleeding ulcer. Married four times: Ruth Ann, Darlene, Margie, Jackie; children: Melody, Gene Jr., Sherri Ann. Military/Wartime Service: Served in the U.S. Naval Service 1953-55; served in Korea and was awarded two Distinguished Service Medals. In Timothy White's anthology, Rock Lives, White recalled a 1983 interview with singer/songwriter, Paul Simon. When Simon was asked the smartest thing he had ever heard anybody say in rock-and-roll, his response was simple: "Be-Bop-A-Lula, she's my baby." With that quote, Simon gave a nod to Gene Vincent and his 1956 hit, "Be-Bop- A-Lula." Whether Simon was sincere about Gene Vincent's first and biggest hit reaching the height of profundity, in 1956, the song did reach the height of popularity. Driven by a rockabilly beat and featuring Vincent's raw, Presley-esque vocals, "Be-Bop-A-Lula" took Gene Vincent and his Blue Caps to the top of the rock world. Vincent's stay at the top, however, was shortened both by his excessive drinking and his addiction to pain pills. The pills were the result of a 1955 motorcycle accident which necessitated the use of a heavy metal leg brace for the rest of his life. Vincent would achieve fame in England during the early 1960s, but to Americans, he was another aging rock-and-roller who sang recycled versions of his old hits with pick-up bands. A final American comeback attempt in the late 60s was stunted by his ill health and the changing music climate. Vincent died in 1971 at the age of 36. Born Vincent Eugene Craddock February 17, 1935, in Norfolk, Virginia, his birthdate is usually quoted as February 11th, a result of his mother's handwriting being misread on his birth certificate application. In 1942, the Craddock family moved to the rural Munden Point, Virginia, where parents Kie and Louise Craddock opened a general store. At this point in young Gene's life--everyone always called him Gene--he had only heard country music. The racially mixed area of Munden Point, however, initiated him to the sounds of blues and gospel. The mix of Grand Ole Opry music emanating from the family radio with the spiritual sounds of the neighborhood gospel singers proved irresistible to Vincent, and he begged his parents for a guitar and music lessons. Soon, people began to notice the skinny kid with the big guitar on the porch of the Craddock's store. "There was lots of colored folks around there and they'd sit on the porch and sing and sometimes Gene would play his guitar for them," Vincent's younger sister Evelyn told Britt Hagarty, author of Vincent's biography, The Day the World Turned Blue. "That's where his sound came from." When Vincent was 13, the Craddocks sold their store and moved back to Norfolk. Small and thin, Vincent would often be the subject of taunts and teasing at school and would always end up in fights. Frustrated by his size and the fact he wasn't doing well in his classes, Vincent quit school during the ninth grade and decided to join the Navy. His father, who'd been in the coast guard during World War II, signed the permission papers to let the seventeen- year-old enlist during the height of the Korean War. Vincent would often sing and play guitar with the other sailors and soon found another interest that would rival his passion for music-- motorcycles. In March of 1955, with a year of service left, Vincent re-enlisted for another six years in order to receive a reenlistment bonus. With this $612.39 bonus, Vincent bought a big Triumph motorcycle. In July of that year, while on leave in Norfolk, Vincent was hit by a car while riding his Triumph, leaving his left leg crushed. After being rushed to the hospital, doctors decided to amputate the leg, but Vincent begged his mother not to sign the forms permitting them to do so. Although she granted her son's request, years later Louise Craddock would admit to Hagarty, "I tell you, when I looked into his eyes, I knew I couldn't do it.... But now I wish I had." Vincent would spend the next six months in and out of the Portsmouth Naval Hospital and the rest of his life in a heavy metal leg brace. While in the hospital, Vincent tried his hand at songwriting and penned "Race with the Devil" and "Be-Bop-A-Lula," a song inspired by a popular comic strip, "Little Lulu." Following his release, Vincent met and married his first wife, Ruth Ann, and with the encouragement of his new wife and his mother, he auditioned for a local talent show put on by Norfolk's WCMS radio called Country Showtime. For his audition, Vincent sang Elvis Presley's current hit, "Heartbreak Hotel" and brought the house down. "I never heard such sweet sounds," "Sheriff Tex" Davis, a WCMS-DJ, talent show judge, and soon-to-be Vincent manager, told Hagarty. "He was great!" Davis, WCMS station manager Roy Lamear, and booking agent Sy Blumenthal knew record companies were looking for the "new Elvis." They thought Vincent had a chance and formed a band for Gene to play with. Soon, Vincent was rehearsing with rhythm guitarist Willie Williams, bassist Jack Neal, drummer Dickie Harrell, and lead guitarist Cliff Gallup. After the group made a demo recording of "Be-Bop-A-Lula" at the WCMS studios, Davis sent it to producer Ken Nelson of Capitol Records. Less than a month later, in May of 1956, Vincent and the band were signed to the label and found themselves in a real Nashville recording studio. Producer Nelson was unsure of the young musicians from Norfolk and brought in some of Nashville's finest session musicians to back up Vincent, but that plan was scrapped as soon as they heard Cliff Gallup on lead guitar. Considered one of the greatest guitarists of 50s rock-and- roll, Gallup influenced guitarists such as Jerry Garcia, Jeff Beck, Dave Edmunds, and Bryan Setzer. The band played so loudly in the recording studio that Vincent had to record his vocals in a stairway so he could hear himself over the band. After the recording, Nelson suggested using Vincent instead of Craddock as a surname, and to also find a name for the band. Drummer Harrell, who'd taken to wearing small hats when he played, suggested "The Blue Caps." One month later, "Be-Bop-A- Lula" was released as the B-side to the single "Woman Love," on Capitol Records by Gene Vincent and the Blue Caps. For a short while, no one paid much attention to the record until a DJ in Baltimore started playing its B-side. By the end of June, "Be-Bop-A-Lula" had sold 200,000 copies, and Capitol rushed the band into the studio to record four more songs. Vincent and the Blue Caps were also touring steadily as "Lula" raced up the charts. By September, the song was in the top ten and Capitol released the group's first album, Blue Jean Bop. Although the album sold well, a second single, "Race with the Devil," faded quickly. By the end of 1956, Blue Jean Bop was still selling well, but Vincent's marriage was ending, his management team had broken up, and two Blue Caps left the band. Ruth Ann, tired of her husband's constant traveling and rumors of infidelity, left Vincent during what would be the height of his career. On the business side, Vincent sided with Davis in a management dispute that left Lamear and Blumenthal out of the picture, although Davis himself was out of the picture a short time later. Guitarist Willie Williams and lead guitarist Cliff Gallup left the band because of the strain of touring on their family lives. Vincent, however, loved to travel, perform, and the money, but he admitted that it all came too fast. "Listen, I never wanted to make money," he's quoted as saying in Hagarty's book. "I never wanted it. I'm a singer, man. My only thought was just to make a living singing. But all of a sudden I was getting $1500 a night.... It shouldn't have happened on that first record. I just didn't know how to handle it." On stage, however, if there was anything wrong with Vincent and the Blue Caps, no one knew it. Even with his near-crippled leg, Vincent was an exciting, enthusiastic performer who never let an audience down, unless he was drunk. To handle the pain Vincent found refuge in pain pills, which he often washed down with a bottle of whiskey. The changing musical landscape of the late 50s was also a source of pain for Vincent. Although he scored another hit with 1957's "Lotta Lovin," the rockabilly sound of rock-and- roll had all but disappeared, replaced with new hitmakers like Frankie Avalon, Fabian, and Bobby Rydell. Even Elvis, with songs like "Are You Lonesome Tonight?" began to record songs in a pop vein. Soon, the Blue Caps were gone and Vincent began to tour England where there was still an audience for American rock-and- roll. By 1960, Vincent and his second wife, Darlene, had a home in Portland, Oregon with Darlene's daughter from a previous marriage, Debbie, and their own daughter, Melody. But Vincent would often be touring in Europe, once again straining the relationship with his wife. On one tour with fellow American rocker and his best friend, Eddie Cochran, in April of that year, Vincent and company were in a car crash. Vincent suffered a broken collar bone and broken ribs, and Cochran was killed. "Gene was really shook up," Darlene told Hagarty. "He and Eddie were very close. He talked a lot about Eddie and sent flowers to the funeral. But he didn't go because he didn't think he'd be able to handle it." Six months later Darlene gave birth to their son, Gene Jr., but by the next year, she and the kids were gone. Vincent's drinking, mood swings, and his erratic life on the road resulted in another divorce. With no one to go home to in America, Vincent moved to England and toured Europe almost constantly with a variety of backup bands. At one show in Hamburg, Germany in 1962, he was backed up by the then-unknown Beatles when his regular touring band failed to arrive on time. Vincent's drinking was at an all time high, as was his reliance on pain pills. For the remainder of the decade, he still, he managed to perform to enthusiastic audiences in Europe, while in America he was all but forgotten. Married and divorced two more times during the 1960s, the only relationship Vincent seemed able to sustain was with the audience. By the end of the decade, his health left him in awful shape. Simon Frith, in a 1970 Rolling Stone article heralding the release of two greatest hits packages and an American comeback album, I'm Back and I'm Proud, recalled a then recent performance by Vincent. "He was in pain throughout and sang kneeling, his bad leg stretched out straight behind him.... He was fat, ugly, and greasier than Joe Cocker. There were no girls in the audience but for the assembled rockers he was the ultimate in rock and roll-- offering nothing but music and sacrificing everything to that music, their music. I've never seen another rock star so worshipped and held in such awe by an audience." In talking about the albums, Frith held the most enthusiasm for the vintage recordings of the 1950s. "Nobody makes records like that anymore," Frith declared, "not even Gene Vincent." The next year, Vincent died in his parents' home after a fall caused a seizure brought on by a bleeding ulcer. He was 36 years old. Though to some he's just the guy who sang "Be-Bop-A-Lula, she's my baby," his imprint on the early days of rock-and-roll goes far beyond that, even though that particular tune had sold nearly nine million copies by the time of his death. A number of later musicians named him as a primary influence, and British rock guitarist Jeff Beck recorded an entire album of Vincent and the Blue Caps songs on his 1993 album, Crazy Legs. Additionally, the resurgence of rockabilly in the 1980s with bands like the Blasters and the Stray Cats introduced new fans to the style of Vincent and his contemporaries. Members of the Blue Caps still get together to celebrate the music they made forty years earlier with the skinny kid from Norfolk. Though not every detail of his legacy remains impressive, Vincent's awareness of the impact of the music secures him a prominent place in the history of rock-and-roll. by Brian Escamilla | |
| | | Admin Lee-Loo Admin
Nombre de messages : 6997 Localisation : Pyrénées Date d'inscription : 2007-01-06 Age : 59 Emploi : Fondateur/presidente Lonely Street site/forum/fanClub
| Subject: Re: traduction souhaitée // bio en anglais 15.12.07 18:47 | |
| Gene Vincent est né le 17 février 1935 à Norfolk, VA et est décédé le 12 octobre 1971 à Newhall CA d'une rupture d'ulcère. Marié 4 fois à: Ruth Ann, Darlen, Margie, Jackie. Enfants : Melody, Gene jr, Sherri Ann. Etats de service : engagé dans la marine militaire de 53 à 55; a servi en Corée et titulaire de 2 médailles pour bons et loyaux services. Dans l'anthologie écrite par Timothy White "Rock lives", White se remémora une interview de l'auteur compositeur Paul Simon. Quand on demanda à Simon quel était le meilleur morceau qu'il ait écouté, sa réponse fut simple:"Be Bop A Lula, she's my baby", c'est ainsi qu'il salua le hit de 1956 de Gene Vincent. Est ce que Simon était sincère à propos de ce 1er succès de Gene Vincent, remarquable de profondeur? Toujours est il qu'en 1956 la chanson atteignit effectivement des sommets de popularité dans le Rockabilly. Elle propulsa Vincent, son sauvage Be Bop A Lula, et son style vocal proche de celui de Presley au sommet du monde Rock avec son fameux groupe des Blue caps. Vincent resta au top même s'il fut diminué par sa consommation excessive d'alcool et son addiction aux médicaments anti douleurs. La prise de pilules remontait à l'accident de moto qu'il avait eu en 1955 et qui avait nécessité la mise en place d'une lourde armature métallique à la jambe pour le reste de sa vie. Vincent devint célèbre en Angleterre au début des années 60, mais pour les américains il n'était qu'un de ses vieux rockers re-chantant ses vieux hits. Il tenta un come back en Amérique à la fin des années 60, mais celui-ci fut un échec, du à sa santé défaillante et au changement de mode dans la musique. Vincent mourut à 36 ans en 1971. -------------------- Gene Vincent est né Vincent Eugene Craddock, le 17 février 1935 à Norfolk, Virginie. La date habituellement donnée est en fait le 11 février. Ceci est dû à une erreur de lecture des mentions manuscrites par sa mère, sur son extrait d'acte de naissance. En 1942 la famille Craddock déménagea pour Munden point une localité rurale de Virginie ou ses parents Kie, et Louise ouvrirent une épicerie. A cette époque, alors qu'il était encore jeune et n'écoutait que de la musique country, tout le monde l'appellait déjà Gene. Néanmoins, la région racialement mixte de Munden Point avait déjà lancé les premières notes de Blues et de Gospel. Le mélange de la musique "grand ole opry" provenant de la radio familiale, et du "negro spirituals gospel" du voisinage attirèrent Gene irrésistiblement. Il supplia ses parents de lui acheter une guitare et de l'inscrire à des cours de musique. Bientôt les gens commencèrent à remarquer ce garçon maigre et sa grande guitare, jouant sur le porche de l'épicerie familiale. La plus jeune soeur de Gene, Evelyn dit un jour à Britt Hagarty, l'auteur de la biographie de Vincent intitulée "The day the world turned blue" :Il y avait beaucoup de gens de couleur par là, et ils s'asseyaient parfois sur le porche pour chanter pendant que Gene les accompagnait à la guitare. C'est ça qui l'inspira. Quand Vincent eut 13 ans, les Craddock vendirent leur épicerie et retournèrent à Norfolk. Comme il était petit et maigrichon, Gene était souvent sujet à des taquineries et des railleries à l'école, si bien que ça se terminait souvent en bagarres. Frustré par sa petite taille, et le fait qu'il n'était pas très bon en classe, Gene quitta l'école en seconde, et s'engagea dans la marine. Son père qui avait servi dans les gardes côtes pendant la seconde guerre mondiale, signa les papiers qui permettaient au jeune garçon de 17 ans de s'engager en pleine guerre de Corée. Vincent chantait et jouait souvent de la guitare avec les autres marins, mais se trouva bientôt une nouvelle passion pour les motos, en plus de celle qu'il avait pour la musique. En mars 1955, après une année de service, Vincent se réengagea pour 6 années supplémentaires afin de recevoir la prime de réengagement. Avec cette somme de 612.39 dollars, Vincent s'acheta une grosse moto Triumph. En juillet de cette année, pendant ses permissions à Norfolk, Vincent fut heurté par une voiture alors qu'il chevauchait sa Triumph, et eut la jambe gauche sérieusement endommagée. A l'hôpital, les médecins décidèrent d'amputer sa jambe mais Vincent supplia sa mère de ne pas les laisser faire, en ne signant pas les documents d'autorisation nécessaires. Elle accepta la requête de son fils mais des années plus tard, Louise Craddock dit à Haggarty:" je peux te dire que quand je l'ai regardé dans les yeux, j'ai su tout de suite que je ne pourrais pas le faire, mais aujourd'hui je regrette cette décision". Vincent allait passer les 6 mois suivants à faire des allers et retours à l'hôpital naval de Portsmouth, et le reste de sa vie encombré d'une lourde aramature métallique à la jambe. Pendant son séjour à l'hôpital Vincent s'exerça à écrire des chansons, et créa "Race with the devil" et "Be Bop A Lula" une chanson inspirée par une BD s'appelant "Little lulu". Après sa sortie, Vincent rencontra sa première femme, Ruth Ann, et avec ses encouragements et ceux de sa mère, il se présenta à un radio crochet , le " country show time" organisé par la radio Norfolk WCMS. Vincent chanta le succès du moment d'Elvis " Heartbreak hotel", et cassa la baraque. "Je n'avais encore jamais entendu un truc aussi bon" dit à Haggarty, Sheriff Tex Davis alors membre du jury, et futur manager de Gene. "Il était très bon"! Davis, Roy Lamear le gérant de la station de radio WCMS et l'agent Sy Blumenthal savait que les labels de disques recherchaint un nouvel Elvis. Ils pensèrent que Vincent avait une chance et mirent en place un groupe d'accompagnement pour lui. Vincent commença ses répétitions avec le guitariste rythmique Willie Williams, le bassiste Jack Neal, le batteur Dickie Harrell et le lead guitar Cliff Gallup. Après que le groupe eut fait une démonstration de Be Bop A Lula aux studios de WCMS, Davis envoya celle-ci au producteur Ken Nelson du label Capitol. Moins d'un mois plus tard, en mai 56, Vincent et le groupe signèrent avec le label et se retrouvèrent à enregistrer dans les studios de Nashville. Nelson, le producteur, n'était pas sûr des capacités des jeunes musiciens de Norfolk accompagnant Vincent, et lui amena par conséquent quelques uns des meilleurs musiciens de studio de Nashville. Son initiative tomba à l'eau dès qu'ils entendirent Cliff Gallup jouer. Considéré comme l'un des meilleurs guitaristes de rock des années 50, Gallup influença des guitaristes comme Jerry Garcia, Jeff Beck, Dave Edmunds, et Bryan Setzer. Le groupe joua si fort dans le studio d'enregistrement que Vincent devait enregistrer sa voix dans un couloir, pour pouvoir s'entendre sur la bande. Après l'enregistrement, Nelson suggéra d'utiliser le nom de Vincent en lieu et place de Craddock et aussi de trouver un nom pour le groupe. Harrell le batteur qui avait pris pour habitude de porter de petites casquettes quand il jouait suggéra le nom de Blue caps. Un mois plus tard, Be Bop A Lula parut sur la face B du single Woman Love, édité par Capitol, avec Gene Vincent et les Blue caps. Pendant un moment, personne ne prêta attention au disque, jusqu'à ce que un DJ de Baltimore mette la face B du disque. A la fin du mois de juin, Be Bop A Lula avait été vendu à 200 000 exemplaires et Capitol envoya le groupe immédiatement en studio pour enregistrer 4 nouvelles chansons. Vincent et les Blue caps faisaient des tournées régulièrement et Lula atteignit bientôt le sommet des ventes. En septembre, la chanson avait atteint le top 10, et Capitol sortit le premier album du groupe: "Bluejean bop". Bien que l'album se vendit bien, un second titre "Race with the devil" disparut assez vite des charts. A la fin 56 l'album se vendait encore bien, mais le mariage de Vincent allait mal. Ses managers s'étaient séparés, et 2 Blue caps avaient quitté le groupe. Ses tournées incessantes, et les rumeurs avaient conduit Ruth Ann à quitter Vincent alors même qu'il était au sommet de sa gloire. Une dispute avec Davis ainsi que des problèmes de management exclurent bientôt Blumenthal et Lamear. Le lead guitar Cliff Gallup quitta aussi le groupe du fait des tensions que les tournées créaient avec la vie de famille. Au contraire, Vincent adorait voyager, se produire et gagner de l'argent, même s'il admit que tout ça était venu beaucoup trop vite. "Je n'ai jamais voulu faire de l'argent" est une de ses phrases, rapportée dans le livre de Haggart. "Je n'ai jamais voulu ça tu vois, je suis un chanteur moi. Tout ce que je voulais c'était pouvoir vivre en chantant. Et puis tout d'un coup, je me suis retrouvé à gagner 1500 dollars par nuit, tout ça n'aurait pas du arriver avec un premier disque. Je ne savais tout simplement pas comment gérer ça." En revanche, sur scène, tout allait apparement pour le mieux pour Vincent et ses Blue caps. Même avec sa jambe presque paralysé, Vincent était un artiste excitant, enthousiaste qui n'a jamais laissé tomber son public sauf s'il était saoul. Pour pouvoir gérer la douleur, Vincent se mit à prendre des pilules qu'il faisait passer avec une bouteille de Whisky. Le changement de tendance musicale de la fin des années 50 l'embêtait aussi. Bien qu'il ait enregistré un autre hit en 1957 avec "Lotta lovin", le son Rockabilly du Rock'n'Roll avait disparu pour être remplacé par de nouvelles idoles comme Frankie Avalon ou Fabian. Même Elvis se mettait à présent à enregistrer des titres comme "Are you lonesome tonight?" et des morceaux un peu plus pop. Bientôt les Blue caps se séparèrent et Vincent commença à faire des tournées en Angleterre ou il y avait encore un public pour le Rock'n'Roll américain. En 1960 Vincent et sa seconde épouse Darlene vivaient dans leur maison de l'Oregon avec Debbie, la fille de Darlene issue d'un précédent mariage, ainsi que leur fille Melody. Cependant Vincent passait son temps en tournée en Europe ce qui n'améliorait pas ses relations avec sa femme. Pendant l'une de ses tournées avec son meilleur ami et Rocker Eddie Cochran, en avril de cette même année, Vincent et ses camarades eurent un accident de voiture. Vincent eut la clavicule et des côtes cassées et Cochran fut tué. "Gene était vraiment mal" confia Darlene à Hagarty. "Lui et Eddie étaient très proches. Il parlait beaucoup d' Eddie et a envoyé des fleurs aux funérailles, mais n'y est pas allé car il était incapable de le supporter". 6 mois plus tard, Darlene mit au monde leur fils Gene Jr, mais l'année suivante elle le quitta emmenant son fils avec elle. L'alcoolisme de Gene modifiait son humeur, et cette vie bancale passée sur la route occasionnèrent un second divorce. N'ayant personne chez qui aller en Amérique, Vincent alla en Angleterre puis entama des tournées presque constantes en Europe accompagné de tout un tas de groupes. Lors d'un show à Hambourg, en Allemgane en 1962, il fut accompagné par un groupe à l'époque inconnu: les Beatles, du fait du retard de son propre groupe. L'alcoolisme de Vincent était alors aussi important que sa consommation en pilules anti douleurs. Pendant le reste de la décennie il continua ses tournées en Europe devant un public enthousiaste, alors qu'il était déjà oublié aux Etats-Unis. Marié et divorcé deux fois de plus dans les années 60, il apparaissait que la seule relation durable que pouvait mener Vincent était celle qu'il avait avec le public. A la fin de la décennie, sa santé était très mauvaise. En 1970, Simon Firth rapportant dans un article du magazine Rolling stone, la sortie de deux super hits et d'un album come back américain "I'm back and i'm proud", se remémora un show donné par Vincent. Il souffrait tout au long du concert et chantait à genoux, sa jambe meurtrie tendue derrière lui. Il était gros, laid, et plus gras que Joe Cocker. Il n'y avait pas de filles dans le public mais pour les rockers présents il était le dernier Rocker, offrant sa musique et rien d'autre, sacrifiant tout pour cette musique, leur musique. Je n'ai jamais vu d'autre Rock star aussi révérée et adulée par le public. Je parle des albums. Firth manifestait le plus grand enthousiasme pour les vieux enregistrements que Vincent avait fait dans les années 50. "Plus personne ne fait d'enregistrements pareils aujourd'hui, pas même Gene Vincent" déclara Firth. L'année suivante Vincent mourut dans la maison de ses parents à la suite d'une chute causée par la rupture d'un ulcère. Il avait 36 ans. Pour certains ce n'était que le type qui avait chanté Be Bop A Lula, she's my baby, mais sa marque sur les premières années du Rock'n'Roll vont bien au-delà, quand bien même ce morceau s'était vendu à 9 millions d'exemplaires à sa mort. De nombreux musiciens qui vinrent par la suite déclarèrent qu'il représenta leur première influence. Le guitariste britannique Jeff Beck enregistra un album entier "Crazy legs" de Gene Vincent et ses Blue caps en 1993. Parallèlement, la résurgence du Rockabilly dans les années 80 avec des groupes comme les Blasters et les Stray cats amenèrent de nouveaux fans à Vincent et aux chanteurs de cette époque; les membres des Blue caps continuent de se voir pour jouer ensemble la musique qu'ils faisaient 40 ans plus tôt avec ce maigre garçon de Norfolk. Bien que tout son héritage ne soit pas impressionnant, (Ndt: pas d'accord ) quand on voit l'impact qu'il a eu sur la musique, on se rend compte que cela lui assure une place de choix dans l'histoire du Rock'n'Roll. Brian Escamilla Merci Jimmy je vais eplucher ça | |
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